La première visite de son chiot chez le vétérinaire.

Illustration : "La première visite de son chiot chez le vétérinaire"

La première consultation chez le vétérinaire sert à examiner et vacciner le chiot, mais pas seulement. Elle constitue également l’occasion de s’entretenir avec le vétérinaire afin d’obtenir autant de conseils que possible sur la santé, l’éducation et la croissance du chiot et autres aspects importants de sa vie.

La première visite du chiot chez le vétérinaire est comparable à la première consultation chez le pédiatre pour un enfant. Elle va permettre d’apporter les soins de base (examens et vaccins) au jeune chien que d’avoir un échange constructif avec le vétérinaire à propos de l’animal. Celui-ci va être amené à y retourner régulièrement tout au long de son existence, ce qui implique d’en faire un moment associé à une expérience positive pour le chiot. Ainsi, si cette consultation initiale est bien préparée et se déroule dans de bonnes conditions, il n’aura aucun mal à se laisser examiner lorsqu’il en aura besoin à l’âge adulte.

Préparer la visite

La première visite du chiot chez le vétérinaire est indispensable, que celui-ci ait déjà été examiné et soigné dans son lieu de naissance ou pas. L’idéal serait de la programmer dès le début de l’adoption.

Plus la consultation se fera tôt, mieux ce sera pour l’animal comme pour vous. Précisez bien au vétérinaire ou à son assistante qu’il s’agit d’une visite pour un nouveau chiot, car ce type de consultation est différent des autres. Elle sera notamment plus longue, car vous vous entretiendrez longtemps avec le spécialiste sur les différents aspects de la vie du chien.

Certains cabinets et cliniques vétérinaires peuvent vous soumettre un formulaire à remplir, avec des données globales concernant l’état de santé du chiot. Cette démarche permet de mieux préparer la visite.
Essayez, dans la mesure du possible, d’obtenir une plage horaire où les consultations sont moins nombreuses. L’objectif est que l’attente et la visite se fassent dans le calme pour ne pas stresser le chiot. De plus, les autres chiens sont susceptibles de porter des maladies et ainsi risquer de la transmettre à votre chiot, dont le système immunitaire est encore trop fragile.

Récolter autant d’informations que possible

Avant de passer à la vaccination, le vétérinaire procédera à un examen global de votre chiot. Il vérifiera la bonne santé de ses oreilles, de ses yeux, de sa dentition, de son poil, de sa peau, etc. Il vous donnera de précieuses informations sur la santé, l’alimentation, l’éducation et les différents soins à apporter au chien en fonction de sa race, son type, sa taille et son sexe.

N’hésitez pas à noter ces renseignements et conseils. Profitez-en pour lui poser un maximum de questions sur :

  • les parasites internes et externes (vers, puces, tiques…)
  • l’identification
  • la stérilisation
  • les documents à avoir (carnet de santé, passeport, certificat d’identification…)
  • les repas (fréquence et quantités) et éventuellement le toilettage.

Le vétérinaire vous donnera également des nivaux de poids et de taille de référence correspondant à la race et au sexe de votre chiot. Il vous conseillera ainsi d’effectuer des pesées régulières tout au long de sa croissance.

Les vaccins de la première visite

La vaccination de la première visite permet de prémunir l’organisme du chiot contre des maladies potentiellement mortelles. Il s’agit de la parvovirose (affection virale pouvant provoquer une gastro-entérite hémorragique), de l’hépatite de Rubarth (virus atteignant le foie, les yeux, les reins et les poumons), la leptospirose (maladie bactérienne) et la maladie de Carré (affection virale transmise d’un chien à l’autre et entraînant une inflammation des muqueuses).
Ces vaccins sont administrés en une seule dose. Un rappel est à prévoir vers l’âge de 11 à 13 semaines, puis un autre à 15-17 semaines.

Les vermifuges

Généralement, le chiot est vermifugé 48 heures après cette première visite. En théorie, il doit avoir reçu une première vermifugation avant d’avoir quitté son lieu de naissance. Il sera ensuite vermifugé tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois, puis 2 fois par an.

Le vermifuge permet de prévenir le développement de vers dans le système digestif du chiot et donc de le protéger contre une variété de maladies.

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La puce d’identification

D’après la loi, le chiot doit déjà avoir été identifié par son éleveur avant sa cession.

Succédant au tatouage, la minuscule puce électronique d’identification se pose sous la peau de l’animal au niveau du cou ou derrière son oreille gauche. On la détecte grâce à un lecteur dont disposent les vétérinaires, les équipes des fourrières, refuges et associations de protection animale. Elle permet, en cas de perte ou d’accident, d’identifier le chien et de retrouver son propriétaire.

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